Publié dans Société

Cyclone Batsirai - Les besoins immédiats et urgents des sinistrés 

Publié le jeudi, 10 février 2022

Un départ à zéro. Le cyclone Batsirai a tout ruiné sur son passage. Des villes telles que Mananjary, Ikongo, Nosy Varika sont détruites à 95 %, et ce taux avoisine les 60 à 80 % dans d'autres localités comme Fianarantsoa, Mahanoro et Farafangana. Outre les infrastructures routières, des bureaux administratifs, nombreuses écoles, habitations et d'autres biens ont été endommagés ou emportés par les eaux. Les victimes ne possèdent plus rien et devront tout recommencer. 

Pour leur survie, le Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC) a fourni les besoins prioritaires et immédiats des sinistrés, et ce dans le cadre d'une réponse d'urgence. Il s'agit de repas chauds, vêtements, kits d'hygiène et ustensiles de cuisine. D'ailleurs, ces sinistrés, en arrivant au site d'hébergement, n'ont pu emmener avec eux que leurs vêtements et quelques couvertures. « Tant que les sinistrés sont encore hébergés dans les sites, l'Etat doit leur fournir des kits d'urgence », soutient le directeur de la gestion des risques et des catastrophes, Paolo Raholiniarivo. 

Les besoins des sinistrés sont définis sur trois priorités, à savoir l'urgence, le relèvement précoce et enfin la protection à long terme ou la reconstruction. L'urgence consiste à l'octroi de nourritures pour la survie dont les repas. Une fois qu'ils retournent chez eux, ils auront encore besoin d'accompagnement. « Le BNGRC devra encore leur fournir un approvisionnement en nourritures durant un à deux mois, ainsi que des ustensiles de cuisine essentielles comme les marmites. Ce sera le moment pour ces sinistrés de reprendre leurs activités dans lesquelles ils percevront des salaires », continue-t-il. Après leur ruine totale, la plupart de ces sinistrés devraient reconstruire une nouvelle vie. Des matériels de construction comme des tôles ou planches sont utiles pour les aider à reconstruire une maison plus sûre et plus résistante face aux aléas climatiques. La scolarisation des enfants est aussi gravement impactée par ce cyclone. Tous les matériels scolaires sont détruits dont des cahiers et livres. Sur ce, il leur faudra de nouvelles fournitures pour qu'ils puissent retourner en classe. 

Après le passage du cyclone Batsirai, 60 000 sinistrés ont été accueillis dans des sites d'hébergement, mais les personnes impactées directement avoisinent les 120 000. Sur ce, le BNGRC réitère son appel à l'encontre des entreprises, associations, églises et tous les citoyens à participer à la remise de dons pour sauver nos compatriotes qui sont actuellement dans une situation précaire. 

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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